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CBD et endométriose : apprendre à vivre avec la douleur

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Après plus d’un an à prendre de la CBD pour m’aider à supporter l’endométriose au quotidien, j’ai décidé de vous en parler ouvertement sur le blog.

Comme je vous le raconte sur le blog, j’ai été diagnostiquée d’endométriose suite à un malaise vagal. J’ai subi une coelioscopie en juillet 2019, suivi d’un traitement hormonal (Zoladex) qui s’est plutôt mal passé et m’a mis dans un état proche de l’Ohio.

Disclaimer

Mon article se base sur une expérience purement personnelle et des informations récoltées toute seule pendant des mois. Il ne se substitue pas à un avis médical.

Législation du CBD en Belgique

L’huile de CBD dont je vais vous parler dans cet article est légale en Belgique. Je vous laisse lire cet article qui explique tout. Je ne fais en rien l’apologie du cannabisme. 🌱🙄

La CBD contre les douleurs chroniques

Très vite après mon diagnostic d’endométriose, j’ai rejoint des groupes de paroles et des forums sur la maladie. J’avais surtout besoin de lire des témoignages d’autres malades pour me sentir moins seule. Ce qui nous lie principalement, c’est l’infertilité et les douleurs chroniques. Pour ces dernières, l’huile de CBD revenait souvent dans les conversations, comme aide quotidienne supporter les douleurs.

Evidemment, le grand public retient que c’est du cannabis, et tous les préjugés qui tournent autour. Ok, j’aime bien Bob Marley, mais étais-je prête à assumer publiquement prendre du cannabis ? Pas vraiment, même vraiment pas .

La CBD, c’est un cannabinoïde présent dans les fleurs de cannabis. Sans THC (ou avec une teneur inférieure à 0,2%), il ne défonce pas. Son action est apaisante, analgésique et antipsychotique.

L’huile de CBD, c’est un moyen facile d’absorber de la CBD. Simple et discret, on prend quelques gouttes sous la langue. L’huile existe en plusieurs doses : 2%, 5%, 10%, 20%… ce qui changera le nombre de gouttes à prendre. Le site cbdissimo a mis en ligne un outil qui vous aide à connaître la quantité de CBD à prendre selon vos maux et votre poids.

via GIPHY

On commence en tous cas par essayer. On prend une seule goutte trois fois par jour, et on augmente jusqu’à obtenir les effets désirés, avec une moyenne de 3 à 5 gouttes trois fois par jours pour de l’huile à 10%.

J’ai commencé par prendre de l’huile cibdol (de qualité suisse :D) 10%, que je commandais sur hexagone-vert, site que je recommande pour son sérieux.

La CBD en pharmacie en Belgique

Au mois de novembre 2019, au plus mal de mon traitement Zoladex, j’en parle à mon médecin généraliste, et lui demande une ordonnance pour que mon pharmacien m’en fasse une préparation, puisque ça existe en Belgique (pensais-je).

L’opération fut compliquée : mon pharmacien avait besoin d’un certaine huile pour créer le mélange qu’il n’aurait utilisée que pour ma préparation. Huile à laquelle il aurait ajouté le CBD, effectivement disponible sur commande. Il demandait 100€ pour 1L de l’huile nécessaire à la préparation, alors que j’avais besoin de 10ml par flacon. Avec une consommation d’environ une bouteille de 10ml de CBD à 10% par mois, combien d’années m’aurait-il fallu pour épuiser mon litre dédié stocké à la pharmacie ? La question est vite répondue : trop.

J’ai continué à commander en ligne, jusqu’à cet été où au hasard de mes recherches Google pour voir où en était la commercialisation de la CBD en Belgique, j’ai vu qu’un laboratoire belge s’était spécialisé dans le sujet.

Me revoilà chez mon pharmacien à lui demander de l’huile CBD Phar. “Ah oui, ça existe !” Ca m’a fait très bizarre qu’il me dise “Revenez à 15h ce sera là !“, alors qu’avant je devais commander en ligne, payer par carte VISA, et surtout ne pas sortir en attendant UPS. En une fois, ça devient très concret !

huile de cbd belgique endométriose
l’huile de CBD “CBD Phar” est disponible dans les pharmacies belges
huile de cbd phar 5% belgique douleurs
J’ai pris de la 5% car c’est moins douloureux de payer 30€ que 60€ 🤷‍♀️

L’endométriose et la CBD

J’ai vécu les trois pires mois de ma vie en terme de douleurs, d’humeur et de moral (octobre-novembre-décembre 2019) à cause du traitement hormonal carabiné “Zoladex”.
On m’avait bien nettoyé les organes en juillet, je ne devais plus avoir de kyste douloureux, mais j’arrivais les matins de mes injections à la limite du malaise vagal. Stress ? Possible. Je vivais aussi une période intense professionnellement. Mon gynéco m’a demandé de consulter un gastro-entérologue car c’était impossible que j’aie à nouveau mal à cause de l’endométriose à ce stade.

En janvier, j’ai commencé à prendre une pilule en continu, à ma demande. Je pensais, en toute logique, que ne plus être réglée allait arrêter les douleurs de l’endométriose, accentuées pendant les règles ? Que j’étais naïve. J’ai continué à avoir des règles (sans pouvoir les maîtriser ni les anticiper), et j’ai continué à avoir mal.

Si j’avais commencé la CBD au diagnostic pour supporter les douleurs jusqu’à l’opération, j’ai du m’y remettre pendant mon traitement au Zoladex, et continuer…

Prendre de la CBD, pour quels effets ?

Supporter la douleur. On ne se sent pas du tout défoncé (je le répète), ça n’a rien à voir avec fumer un joint. Quand j’en prenais régulièrement, je me sentais plus détendue, apaisée. Juste plus calme sans non plus avoir envie de porter des jupes à fleurs et me faire un potager bio sur ma terrasse.

Seulement… J’ai réalisé que la CBD n’est pas faite pour les personnes qui ont une tension basse. Comme je suis en hypotension permanente sans pouvoir rien y faire, j’ai fini par payer. J’ai dû arrêter les frais. En prenant de la CBD trois fois par jour, je me sentais de plus en plus faible. Même si j’avais moins mal, le jeu n’en valait pas la chandelle.

Maintenant, je prends quelques gouttes d’huile de CBD le soir, avant de me mettre au lit quand je sais que je ne devrai plus me lever et que je peux avoir une tension basse sans prendre de risques.

Sur mon ventre, une bouillotte. En option du sedistress si je veux m’endormir plus facilement.

Les douleurs chroniques, et maintenant ?

Au dernier rendez-vous chez mon gynécologue, en janvier 2020, il m’a conseillé d’investiguer du côté de mes intestins. Très lâchement, plutôt que me diriger vers le secrétariat gastro en sortant de notre rendez-vous, pas loin dans le couloir, j’ai pris la poudre d’escampette.

Je suis une petite nature sans être phobique de l’hôpital. J’ai peur des examens qu’on me ferait faire : le temps que cela prend, les prises de sang ? Les régimes. Je n’ai pas honte de le dire : si on m’annonçait que je ne peux plus manger de gluten, de sucre ou de lactose, ce serait un drame pour moi. J’aime trop manger !

Et je culpabilise, oui. Car j’ai la chance d’habiter dans un pays où l’endométriose commence à être diagnostiquée plus rapidement. Mais aussi, où on peut avoir un rendez-vous rapide (allez dire ça aux Françaises…). Ca n’empêche pas que je n’arrive pas à continuer mon parcours du combattant pour identifier la cause de mes douleurs.

Il faut dire qu’en plus de l’endométriose, je souffre de migraines. J’ai du rayer de mon alimentation les aliments qui provoquaient des migrainges. Quand j’ai une malgré tout, c’est manger gras et sucré qui qui m’aide à m’en remettre.
Et pour l’endométriose, j’ai également du rayer d’autres aliments, manger le moins inflammatoire possible. Si on me demandait d’encore rayer certains aliments car je serais allergique au lactose, gluten ou autre, je serais triste comme une pierre. Sérieusement, manger c’est ma vie. 💔

Quand ça va pas, ça va pas

En plus de mes douleurs personnelles, je dois gérer une rentrée compliquée pour mon fils, qui a un rendez-vous médical par jour jusqu’à nouvel ordre. Il faut tenir bon et faire bonne figure devant lui.

Il y a tellement de choses à gérer sur plusieurs fronts que je visualise une grande vague sur laquelle surfer. Quand j’ai mal, de la même manière, j’accueille la vague de douleur en respirant profondément et en me calmant, plutôt que de paniquer en me disant “j’ai mal”. Souvenir de mon cours de yoga pré-natal… 😉

Si je parle de mes plusieurs combats, c’est pour ne pas oublier qu’ils se conjuguent. Je dois affronter la douleur aussi bien sur le trajet de l’école avec mon fils que lorsque je suis face à mes élèves en classe. Quand je prends la parole en réunion, ou quand un interlocuteur prend mon appel après 15minutes d’attente à la mutuelle.

Aïe. ⚡

Mais de nouveau, je travaille par priorités. Là, c’est mon fils et son bien-être, l’emmener à tous ses rendez-vous. En novembre, je revois mon gynécologue et je pourrai vous donner des nouvelles quant à un changement de traitement.

Si vous ne souffrez pas d’hypotension comme moi, l’huile de CBD peut parfaitement vous aider à vivre avec la douleur, comme traitement de fond et/ou uniquement pendant les pires semaines.

Courage à toutes,

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1 commentaire pour “CBD et endométriose : apprendre à vivre avec la douleur”

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